Exposition "Fra Angelico, Botticelli. Chefs-d’oeuvre retrouvés" - Domaine de Chantilly - du 08/09/2014 au 04/01/2015 - Compte-rendu de visite
ERMITE ERRANT
Attirés par la promesse d'oeuvres de Fra Angelico, nous nous sommes rendus au Domaine de Chantilly
Le lieu
Nous nous déplaçons en voiture jusqu'au Domaine de Chantilly, dans l'Oise. Nous nous garons au parking obligatoire (3,5 € pour labourer une pelouse). Le Domaine de Chantilly réunit le Château, son Parc et les Grandes Écuries (qui abritent le Musée du Cheval). L'exposition a lieu dans le Parc, dans la salle du Jeu de Paume.
Nous décidons de nous promener dans le Parc du Château. Le parterre a été dessiné à la fin du XVIIe siècle par le prolifique André Le Nôtre. On retrouve son goût pour les vastes étendues d'eau, les jets d'eau et les fontaines. Je dois dire que je n'ai pas été emballé par le château et son Parc. Le château a été arasé au niveau du rez-de-chaussée après la Révolution Française puis reconstruit au XIXème siècle. Ce passé tumultueux se ressent dans un manque certain (à mes yeux en tout cas) d'harmonie et de caractère des volumes et des formes.
Les Grandes Écuries, construites par l'architecte Jean Aubert, datent du XVIIIe siècle. Elles ont été épargnées de la destruction et sont très belles, avec une architecture parfaitement inscrite dans le paysage.
Nous parcourons le jardin anglais, situé entre le Château et les Grandes Ecuries. Ce jardin fût dessiné sous la Restauration en 1819 par l'architecte Victor Dubois. On cherchera en vain un banc où s'asseoir. Le Jeu de Paume, lieu de l'exposition, se situe au coeur du Jardin anglais et date de 1756.
Les oeuvresAttirés par la promesse d'oeuvres de Fra Angelico, nous nous sommes rendus au Domaine de Chantilly
Le lieu
Nous nous déplaçons en voiture jusqu'au Domaine de Chantilly, dans l'Oise. Nous nous garons au parking obligatoire (3,5 € pour labourer une pelouse). Le Domaine de Chantilly réunit le Château, son Parc et les Grandes Écuries (qui abritent le Musée du Cheval). L'exposition a lieu dans le Parc, dans la salle du Jeu de Paume.
Nous décidons de nous promener dans le Parc du Château. Le parterre a été dessiné à la fin du XVIIe siècle par le prolifique André Le Nôtre. On retrouve son goût pour les vastes étendues d'eau, les jets d'eau et les fontaines. Je dois dire que je n'ai pas été emballé par le château et son Parc. Le château a été arasé au niveau du rez-de-chaussée après la Révolution Française puis reconstruit au XIXème siècle. Ce passé tumultueux se ressent dans un manque certain (à mes yeux en tout cas) d'harmonie et de caractère des volumes et des formes.
Les Grandes Écuries, construites par l'architecte Jean Aubert, datent du XVIIIe siècle. Elles ont été épargnées de la destruction et sont très belles, avec une architecture parfaitement inscrite dans le paysage.
Nous parcourons le jardin anglais, situé entre le Château et les Grandes Ecuries. Ce jardin fût dessiné sous la Restauration en 1819 par l'architecte Victor Dubois. On cherchera en vain un banc où s'asseoir. Le Jeu de Paume, lieu de l'exposition, se situe au coeur du Jardin anglais et date de 1756.
L'exposition est consacré à la Première Renaissance (ou Quattrocento car elle s'étend des années 1420 à 1500) et à l'amorce de la Renaissance italienne. Trente oeuvres du Musée Condé sont présentées dont des peintures et dessins de Fra Angelico, Filippino Lippi, Botticelli. Neuf peintures ont été prêtées par des institutions internationales.
Argument de l'exhibition, La Thébaïde de Fra Angelico est reconstituée pour la première fois. Depuis le XVème siècle, ses pièces ont été éparpillées et sont maintenant disséminées dans des institutions à travers le monde. Il s'agit donc d'un prêt exceptionnel. L'oeuvre en elle-même représente La Thébaïde, une région d'Egypte dans les déserts de laquelle les premiers ermites chrétiens firent retraite.
Fra Angelico - Scène de la Thébaïde : Saint Benoît en extase au désert
On peut aussi admirer deux cassoni (des éléments de mobilier) de Filippino Lippi et Sandro Botticelli.
L'exposition présente également des oeuvres du tournant du XVème et du XVIème siècle, issus des ateliers de Léonard de Vinci et de Michel-Ange.
Lorenzo di Credi - Buste de jeune homme, de trois quarts vers la droite, les cheveux longs, coiffé d'un bonnet, regardant vers le haut
J'ai apprécié la présence du portrait de Simonetta Vespucci par Piero di Cosimo. Portrait posthume car le peintre n'avais que quinze ans lorsque mourût Simonetta Vespucci, emportée par la tuberculose à l'âge de vingt-trois ans. Sur le portrait, les arbres morts et les nuages noirs soulignent la brève existence de la jeune femme. Le serpent en forme d'ouroboros représente le début et la fin de toutes choses mais aussi l'espoir du renouveau.
Piero di Cosimo - Simonetta Vespucci
Pour tenter de compenser le faible nombre d'oeuvres présentées, l'exposition propose de nombreuses projections sur écran de vidéos. C'est à mon avis une mauvaise idée. A quoi bon se déplacer pour voir des oeuvres en vidéos? De plus la luminosité et le mouvement de ces vidéos gênent l'observation des oeuvres réelles.
Autre point faible de de cette exposition, les textes peinent à présenter la singularité des oeuvres (leur fragmentation) et les influences entre les différentes artistes.
Au final des oeuvres exceptionnelles mais une présentation qui m'a laissé sur sa faim.
Exposition "Fra Angelico, Botticelli. Chefs-d’oeuvre retrouvés" - Domaine de Chantilly - du 08/09/2014 au 04/01/2015 - Compte-rendu de visite
Reviewed by Concerts expos by Pat
on
novembre 30, 2014
Rating:
Aucun commentaire
Enregistrer un commentaire