Pablo Picasso - Exposition - Frauen - Stiere - Alte Meister (Femmes - Taureaux - Maîtres classiques) - Kupferstichkabinett - Berlin - 13/09/2013 au 12/01/2014 - Compte-rendu de visite

Pablo intime, Picasso universel


Le Kupferstichkabinett expose jusqu'au 12 janvier la plus ancienne collection dédiée à l'artiste et ce pour la première fois. En 1933, elle fut sauvée in extremis par le curateur responsable à l'époque de l'art moderne : Willy Kurth. Accompagné d'un volontaire, il entreprit de cacher les œuvres quelques heures avant que les autorités nazies ne s'en emparent. Enfin rassemblée, cette collection met en scène diverses facettes de l'artiste, des plus célèbres à d'autres méconnues du grand public.
De son plus jeune âge à son dernier jour, Picasso produisit une œuvre graphique immense, composée de plus de 2000 gravures et lithographies répertoriées. C'est à ce versant moins connu de son talent que l'exposition du Kupferstichkabinett rend aujourd’hui hommage, selon trois sujets de prédilection du maître andalou : les femmes, les taureaux et les maîtres classiques ("Frauen,  Stiere, Alte Meister"). «Ce n'est pas tant une rétrospective qu'une présentation de l'œuvre», résume Anita Beloubek, commissaire de l'exposition. Au-delà du mythe, le visiteur y appréhendera la figure de l'homme Picasso, au travers d’une douzaine d’espaces thématiques dont voici un aperçu.
SaltimbanquesRenouant avec une tradition héritée du XIXème siècle à laquelle Degas et Cézanne donnèrent ses lettres de noblesse, Picasso représente la vie du cirque comme une métaphore de la condition artistique. C’est au tout début du XXeme siècle, dans son célèbre atelier du Bateau-Lavoir où il connaît le dénuement, qu’il dessine ces faméliques forains et saltimbanques, si caractéristiques de sa période rose.
Hommage aux femmes«Comme tous les peintres, je suis avant tout un peintre des femmes», confiait Picasso dans les années cinquante à sa compagne de l'époque, Françoise Gilot. Dans son projet de (dé)peindre ce qu'il nommait le «drame humain », la figure de la femme a toujours incarné la gamme des expériences fondamentales de l’existence, au premier rang desquelles vient la souffrance. Indissociable de son art, chaque nouvelle rencontre amoureuse donnera lieu à un nouveau mode d'expression: Fernande et la période rose, Eva et le cubisme, Olga et le retour au classicisme, Marie-Thérèse, Dora et le surréalisme, Françoise Gilot et le pacifisme...
PortraitsOn ne trouvera ni hauts dignitaires ni hommes d'églises dans les portraits du maître. Peu enclin à travailler sur commande, Picasso ne dessine que des personnes qu'il connaît et avec lesquelles il entretient une relation émotionnelle. Yeux, bouche, mains: le point de vue est toujours focalisé sur les organes sensuels, comme en atteste le portrait en pleurs et le visage déformé de Dora Maar qui partagea sa vie entre 1936 et 1945, sa période de loin la plus douloureuse.
Natures mortesSelon l’historien et critique d’art Werner Spies, les natures mortes de Picasso ont permis «d'établir une grammaire pour tout son language visuel». Les objets y sont utilisés comme autant de paraboles. Celles qu’il a dessinées pendant la guerre témoignent de cette forte charge symbolique. Bougies, lampes à pétroles, végétaux desséchés, crânes humains; derrière chacune de ces compositions statiques frémit tout un monde de menaces et d’horreurs.
TaureauxTout petit enfant déjà, Picasso aimait accompagner son père à la corrida. Des années plus tard, lors de son exil en France, il fréquentera assidûment les arènes d’Arles ou de Nîmes. Le monde de la tauromachie demeure un motif central de son oeuvre. Sur ses premières gravures apparaît le picador dans son costume de lumière, tel un dieu des temps modernes. Le taureau symbolise le courage, l'emprise d'une passion aveugle. A partir de 1917, la représentation de la corrida prendra une dimension érotique, en devenant l'allégorie de la guerre des sexes, l'homme en taureau, la femme en cheval. "La Grande Corrida" met ainsi en scène les amours contrariées du peintre, le spectateur assistant au combat désordonné qui oppose Olga Kholoklova et Marie-Thérère Walter et dont aucune ne ressort victorieuse.
Le minotaureC'est en lisant les Métamorphoses d'Ovide que Picasso se familiarise avec la figure du Minotaure, dans laquelle il voit un double de lui-même. Réalisée pendant sa période surréaliste, sa gravure « La minotauramachie » (contraction de minotaure et de tauromachie) peut se lire comme un autoprotrait crypté, représentant le monstre dans ses attributs de puissance mais dont le regard trahit désarroi et tristesse, donnant à l'animal légendaire une profondeur humaine immédiatement perceptible. Dans Vivre avec Picasso, Françoise Gilot rapporte les propos par lesquels l'artiste formule cette ambivalence : «Un minotaure ne peut pas être aimé pour lui-même. Du moins il ne croit pas qu'il puisse l'être. (…) Il étudie la femme essaie de lire ses pensées, pour essayer de décider si elle l'aime pour ce qu'il est ou parce qu'il est un monstre».
Dialogue avec les maîtres classiques«Selon moi il n'y a ni passé ni futur dans l'art. Si une œuvre d'art ne peut pas vivre dans le présent, elle ne doit pas être considérée comme telle». Adolescent, Picasso visite régulièrement le musée du Prado de Madrid où il découvre les grands peintres espagnols et notamment les esquisses taurines de Goya qui marquent son jeune  esprit. Plus tard, il encensera la technique de Rembrandt en qui il reconnaît un maître de l'esquisse. Son retour à la lithographie après 1945 s'accompagne de la découverte du réalisme allemand. Il apprécie Altdorfer et surtout Cranach l'Ancien, dont il reprendra le thème de David et Bethsabée.

L'artiste engagé
La guerre d'Espagne affectera fortement Picasso marquant un tournant décisif dans sa vie artistique: celui de l’engagement. Le plus bel exemple en est sans conteste « Guernica », fresque de 1937 destinée au pavillon espagnol de l'Exposition Universelle par laquelle il témoigne de sa solidarité avec les républicains. «Un instrument de guerre, offensif et défensif contre l’ennemi», selon ses propres mots. Sa série de gravures "Rêve et vie de  Franco" nous montre le dictateur en picador sanguinaire. En 1949, peu après son adhésion au parti communiste et sur le conseil de Louis Aragon, il exécute plusieurs variations autour de la colombe dont il fait un symbole universel de paix. Il choisira cette même année de baptiser “Paloma", ("colombe" en espagnol) la fille qu’il a avec Françoise Gilot.  Un symbole de paix qui lui vaudra l'anathème en 1953 lorsque le sénat de Berlin Ouest y verra un symbole communiste et polémique. A.R.
- Pablo PicassoFaune und Ziege (Faunes et chèvre), November 1959 Farblinolschnitt, ca. 62 x 75 cmPrivatsammlung, Courtesy W. Wittrock, Berlin© Succession Picasso / VG Bild-Kunst 2013, Bonn© Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett / Volker-H. Schneider
- Pablo PicassoPortrait de jeune fille, d'après Cranach le Jeune II (Porträt eines jungen Mädchens nach Cranach d. J. II) Cannes, 4.7.1958 Linolschnitt in fünf Farben von fünf Platten auf Vélinpapier, 76,7 x 57,5 cm© Succession Picasso / VG Bild-Kunst, Bonn 2013© Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett / Jörg P. Anders
- Pablo PicassoFrançoise, 14.6.1946Umdrucklithographie mit Kreide auf Vélinpapier, 65,5 x 50 cm© Succession Picasso / VG Bild-Kunst, Bonn 2013© Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett / Jörg P. Anders

Infos Pratiques

Tiergarten
Kulturforum -Kupferstichkabinett
Pablo Picasso. Frauen - Stiere - Alte Meister 

DU 13 SEPTEMBRE 2013  AU 12 JANVIER 2014.
Matthaäikirchplatz, 10785 Berlin
T. 030/266 42 42 4

Mar.-Ven. 10-18h Jeu. 10-20h
Sam.-Dim. 11-18h 1
8€
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Pablo intime, Picasso universel


Le Kupferstichkabinett expose jusqu'au 12 janvier la plus ancienne collection dédiée à l'artiste et ce pour la première fois. En 1933, elle fut sauvée in extremis par le curateur responsable à l'époque de l'art moderne : Willy Kurth. Accompagné d'un volontaire, il entreprit de cacher les œuvres quelques heures avant que les autorités nazies ne s'en emparent. Enfin rassemblée, cette collection met en scène diverses facettes de l'artiste, des plus célèbres à d'autres méconnues du grand public.
De son plus jeune âge à son dernier jour, Picasso produisit une œuvre graphique immense, composée de plus de 2000 gravures et lithographies répertoriées. C'est à ce versant moins connu de son talent que l'exposition du Kupferstichkabinett rend aujourd’hui hommage, selon trois sujets de prédilection du maître andalou : les femmes, les taureaux et les maîtres classiques ("Frauen,  Stiere, Alte Meister"). «Ce n'est pas tant une rétrospective qu'une présentation de l'œuvre», résume Anita Beloubek, commissaire de l'exposition. Au-delà du mythe, le visiteur y appréhendera la figure de l'homme Picasso, au travers d’une douzaine d’espaces thématiques dont voici un aperçu.
SaltimbanquesRenouant avec une tradition héritée du XIXème siècle à laquelle Degas et Cézanne donnèrent ses lettres de noblesse, Picasso représente la vie du cirque comme une métaphore de la condition artistique. C’est au tout début du XXeme siècle, dans son célèbre atelier du Bateau-Lavoir où il connaît le dénuement, qu’il dessine ces faméliques forains et saltimbanques, si caractéristiques de sa période rose.
Hommage aux femmes«Comme tous les peintres, je suis avant tout un peintre des femmes», confiait Picasso dans les années cinquante à sa compagne de l'époque, Françoise Gilot. Dans son projet de (dé)peindre ce qu'il nommait le «drame humain », la figure de la femme a toujours incarné la gamme des expériences fondamentales de l’existence, au premier rang desquelles vient la souffrance. Indissociable de son art, chaque nouvelle rencontre amoureuse donnera lieu à un nouveau mode d'expression: Fernande et la période rose, Eva et le cubisme, Olga et le retour au classicisme, Marie-Thérèse, Dora et le surréalisme, Françoise Gilot et le pacifisme...
PortraitsOn ne trouvera ni hauts dignitaires ni hommes d'églises dans les portraits du maître. Peu enclin à travailler sur commande, Picasso ne dessine que des personnes qu'il connaît et avec lesquelles il entretient une relation émotionnelle. Yeux, bouche, mains: le point de vue est toujours focalisé sur les organes sensuels, comme en atteste le portrait en pleurs et le visage déformé de Dora Maar qui partagea sa vie entre 1936 et 1945, sa période de loin la plus douloureuse.
Natures mortesSelon l’historien et critique d’art Werner Spies, les natures mortes de Picasso ont permis «d'établir une grammaire pour tout son language visuel». Les objets y sont utilisés comme autant de paraboles. Celles qu’il a dessinées pendant la guerre témoignent de cette forte charge symbolique. Bougies, lampes à pétroles, végétaux desséchés, crânes humains; derrière chacune de ces compositions statiques frémit tout un monde de menaces et d’horreurs.
TaureauxTout petit enfant déjà, Picasso aimait accompagner son père à la corrida. Des années plus tard, lors de son exil en France, il fréquentera assidûment les arènes d’Arles ou de Nîmes. Le monde de la tauromachie demeure un motif central de son oeuvre. Sur ses premières gravures apparaît le picador dans son costume de lumière, tel un dieu des temps modernes. Le taureau symbolise le courage, l'emprise d'une passion aveugle. A partir de 1917, la représentation de la corrida prendra une dimension érotique, en devenant l'allégorie de la guerre des sexes, l'homme en taureau, la femme en cheval. "La Grande Corrida" met ainsi en scène les amours contrariées du peintre, le spectateur assistant au combat désordonné qui oppose Olga Kholoklova et Marie-Thérère Walter et dont aucune ne ressort victorieuse.
Le minotaureC'est en lisant les Métamorphoses d'Ovide que Picasso se familiarise avec la figure du Minotaure, dans laquelle il voit un double de lui-même. Réalisée pendant sa période surréaliste, sa gravure « La minotauramachie » (contraction de minotaure et de tauromachie) peut se lire comme un autoprotrait crypté, représentant le monstre dans ses attributs de puissance mais dont le regard trahit désarroi et tristesse, donnant à l'animal légendaire une profondeur humaine immédiatement perceptible. Dans Vivre avec Picasso, Françoise Gilot rapporte les propos par lesquels l'artiste formule cette ambivalence : «Un minotaure ne peut pas être aimé pour lui-même. Du moins il ne croit pas qu'il puisse l'être. (…) Il étudie la femme essaie de lire ses pensées, pour essayer de décider si elle l'aime pour ce qu'il est ou parce qu'il est un monstre».
Dialogue avec les maîtres classiques«Selon moi il n'y a ni passé ni futur dans l'art. Si une œuvre d'art ne peut pas vivre dans le présent, elle ne doit pas être considérée comme telle». Adolescent, Picasso visite régulièrement le musée du Prado de Madrid où il découvre les grands peintres espagnols et notamment les esquisses taurines de Goya qui marquent son jeune  esprit. Plus tard, il encensera la technique de Rembrandt en qui il reconnaît un maître de l'esquisse. Son retour à la lithographie après 1945 s'accompagne de la découverte du réalisme allemand. Il apprécie Altdorfer et surtout Cranach l'Ancien, dont il reprendra le thème de David et Bethsabée.

L'artiste engagé
La guerre d'Espagne affectera fortement Picasso marquant un tournant décisif dans sa vie artistique: celui de l’engagement. Le plus bel exemple en est sans conteste « Guernica », fresque de 1937 destinée au pavillon espagnol de l'Exposition Universelle par laquelle il témoigne de sa solidarité avec les républicains. «Un instrument de guerre, offensif et défensif contre l’ennemi», selon ses propres mots. Sa série de gravures "Rêve et vie de  Franco" nous montre le dictateur en picador sanguinaire. En 1949, peu après son adhésion au parti communiste et sur le conseil de Louis Aragon, il exécute plusieurs variations autour de la colombe dont il fait un symbole universel de paix. Il choisira cette même année de baptiser “Paloma", ("colombe" en espagnol) la fille qu’il a avec Françoise Gilot.  Un symbole de paix qui lui vaudra l'anathème en 1953 lorsque le sénat de Berlin Ouest y verra un symbole communiste et polémique. A.R.
- Pablo PicassoFaune und Ziege (Faunes et chèvre), November 1959 Farblinolschnitt, ca. 62 x 75 cmPrivatsammlung, Courtesy W. Wittrock, Berlin© Succession Picasso / VG Bild-Kunst 2013, Bonn© Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett / Volker-H. Schneider
- Pablo PicassoPortrait de jeune fille, d'après Cranach le Jeune II (Porträt eines jungen Mädchens nach Cranach d. J. II) Cannes, 4.7.1958 Linolschnitt in fünf Farben von fünf Platten auf Vélinpapier, 76,7 x 57,5 cm© Succession Picasso / VG Bild-Kunst, Bonn 2013© Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett / Jörg P. Anders
- Pablo PicassoFrançoise, 14.6.1946Umdrucklithographie mit Kreide auf Vélinpapier, 65,5 x 50 cm© Succession Picasso / VG Bild-Kunst, Bonn 2013© Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett / Jörg P. Anders

Infos Pratiques

Tiergarten
Kulturforum -Kupferstichkabinett
Pablo Picasso. Frauen - Stiere - Alte Meister 

DU 13 SEPTEMBRE 2013  AU 12 JANVIER 2014.
Matthaäikirchplatz, 10785 Berlin
T. 030/266 42 42 4

Mar.-Ven. 10-18h Jeu. 10-20h
Sam.-Dim. 11-18h 1
8€
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LES BELLES ET LA BETE
Le Kupferstichkabinett à Berlin expose pour la première fois la plus ancienne collection d'oeuvres de Pablo Picasso. Une superbe exposition.


Le Kupferstichkabinett à Berlin (Staatliche Museen, au Kulturforum) expose 120 dessins et estampes sélectionnés dans sa collection d'oeuvres de Pablo Picasso, complétés de 40 prêts, dont des affiches et des céramiques. Cette rétrospective couvre toute la carrière de Pablo Picasso sur sept décennies et donne à voir une partie de l'immense créativité de l'artiste et sa maîtrise de plusieurs techniques. La présentation des oeuvres est découpée en dix parties, qui se résument en trois thèmes principaux : les femmes, les taureaux et les maîtres classiques (d'où le titre de l'exposition "Frauen, Stiere, Alte Meister").


La partie "Jongleurs et gens du cirque" est émotionnelle avec ses saltimbanques faméliques.
Les parties "Hommage aux femmes" et "Portraits" nous donne à voir des tableaux superbes, sur des périodes diverses (cubisme, classicisme, surréalisme,...). Nous croisons Fernande, Eva, Olga Kholoklova, Marie-Thérère Walter, Dora Maar, Françoise Gilot. Pablo Picasso peint les femmes avec passion, sensibilité et sensualité.
Les "Natures mortes et intérieurs" témoignent de la grammaire complexe de l'artiste.
"Tauromachie" rappelle la fascination de Picasso pour la corrida et la symbolique perçue par le peintre (la lutte entre les sexes).
La partie "Minotaure et autres figures mythologiques" est fascinante. Le Minotaure y apparaît comme l'alter-ego de Pablo Piccaso, un être puissant mais désorienté (il est souvent représenté aveugle). Les tableaux sont de toute beauté.
Nous voyions ensuite des oeuvres traitant la relation entre "Artiste et modèle"
"L'artiste engagé" présente entre autres une remarquable série d'eaux-fortes réalisées lors de la guerre civile espagnole, qui composent des cartes donnant une image ridicule du dictateur Franco en picador assoiffé de sang.
Dans la partie "Dialogue avec les maîtres anciens", Pablo Picasso reprend des oeuvres de Rembrandt, Cranach l'Ancien et Goya en imprimant son propre style.
"Images pour la littérature" offre une autre des facettes de Pablo Picasso avec des illustrations pour des livres d'auteur.
 
Cette exposition est magnifique. N'hésitez pas à aller la voir si vous passez à Berlin.
Je vous laisse en compagnie de quelques reproductions (qui ne donnent qu'un pâle aperçu de la magnificence des originaux exposées).

Le repas frugal - 1904

Le cirque - 1945

Femme au Fauteuil N. 1 - 1949

Minotaure Caressant Une Dormeuse - 1933 
 
Rêves et mensonges de Franco - 1937

Portrait de jeune fille, d'après Cranach le Jeune II - 1958

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