The Fleshtones - The Bellrays - Whodunit - La Clef - Saint Germain en Laye - 13/03/2010 - Compte rendu - Live report

The Bellrays - The Fleshtones - Whodunit - Saint Germain en Laye - La Clef - 13/03/2010

Fleshtones :

Les Fleshtones ont été formés en 1976. Le groupe est composé de Peter Zaremba au chant et à l'orgue, Keith Streng à la guitare et au chant, Bill Milhizer à la batterie et Ken Fox à la basse (et au chant sur une chanson). Ils jouent un garage punk avec un son sixties (guitare Fuzz et orgue) et des influences diverses (surf music, rockabilly, rhythm and blues).

Les Fleshtones font une entrée pétillante. Les instruments résonnent mais personne n’est sur scène. Les Fleshtones surgissent en fait en fond de salle par une porte de service. Le batteur tape sur une caisse claire. Les guitaristes jouent avec leur guitare sans câble. Ils traversent ainsi la fosse, passant juste devant moi. Le bassiste redescend dans la fosse. Le chanteur le rappelle sur scène. Ils finissent de jouer l'intro "Hex" et attaquent "Speed". C’est une tuerie.

La foule est immédiatement mise à contribution par un chanteur hyper magnétique qui descend chanter (et faire chanter) dans la fosse. Le bassiste et le guitariste ne sont pas en reste et trouvent 15000 poses rock iconiques à la seconde pour dynamiser le show. Les morceaux sont très très sympas. Je ne connaissais pas le groupe mais ça ne me gêne pas une seconde tant les morceaux sont bien amenés. Le groupe est très heureux d’être là et ça se sent. Au bout de 4 ou 5 morceaux, le groupe nous dit au revoir et quitte la scène... pour revenir aussitôt c'est bien sûr un gag.

L’ambiance est vite magique. Le chanteur n’hésite pas à descendre dans la fosse, distribuant les baise mains, dansant avec les filles, plantant son micro au milieu de la foule et nous appelant à chanter autour, bras dessus bars dessous avec lui. Vraiment très dynamique et agréable. Le chanteur Peter passe le relais au guitariste Keith pour plusieurs chansons. Keith a une voix plus hurlée, en tout point adaptée aux morceaux plus sixties du groupe. Le chanteur Peter se met alors à l’orgue avec des pointes bienvenues à l’harmonica.

Le show dure une bonne heure et quart et à aucun moment la tension de la musique ne va retomber. La communion avec le public est très forte. Lorsque Peter revient au chant, le guitariste Keith déchaîné descend régulièrement dans la fosse, fendant la foule en exécutant ses soli. Quant au bassiste Ken, il finit par s'ouvrir l'arcade sourcilière d'un coup de manche de guitare à force de la faire virevolter.

Les guitaristes installent deux chaises dans la fosse, à 5 mètres de distance, sur lesquelles ils viennent jouer debout. Le chanteur viendra quelques morceaux plus loin s'accroupir dans la fosse et inviter toutes les personnes à s'accroupir pour scander le refrain avec lui. Et la fosse de s'accroupir tandis que les guitaristes jouent eux aussi au sol. Seul le batteur est debout. Le bassiste des Bellrays monte sur scène et prend la basse tandis que le chanteur attrape une guitare. Ceci permet de libérer les guitaristes des Fleshtones qui descendent dans la fosse faire un duel de pompes. Ils ont font une trentaine chacun et mettent ensuite une demi douzaine de spectateurs au défi d'en faire de même. Votre serviteur est choisi et se retrouve au sol. Je fais 24 pompes et me relève. Ken me réceptionne dans ses bras dans une chaleureuse accolade. ça c'est du contact avec la foule! Les Fleshtones annoncent une surprise et joue une reprise d'Aqualung de Jethro Tull...enfin juste l'intro et une phrase et ils enchaînent sur du garage punk. Très marrant. Les Fleshtones mettent encore le feu jusqu'à un final épatant où ils finissent leur concert en traversant la salle jusqu'à la porte de service par laquelle ils étaient arrivés. Grosse ovation. Un très grand moment.

Setlist :
Hex
Speed
Hitsburg
Feels GD
Hard lovin
Serious
Never grew
Pretty
Dileg
V
Nothing is gonna
1st date
Picking
Whatever makes
Tearing me apart
Push up
Pride

Extrait du concert des Fleshtones
Lien vers le compte-rendu des Whodunit
Lien vers le compte-rendu des Bellrays