[Concert] Night Verses - DVNE - Trabendo - Paris - 16/09/2025

8 PORTES DU PLAISIR
Le Trabendo nous emmène voir les couleurs dans la vallée de la nuit avec Night Verses. Ainsi que les mondes lointains avec DVNE. Un superbe voyage sonore.

Le Trabendo propose une soirée avec les californiens de Night Verses et les écossais de Dvne, entre sludge metal, post-rock et métal progressif. Nous y étions. Nous vous racontons.

 

Ce soir, le Trabendo est en capacité réduite. La salle a tiré des rideaux noirs pour resserrer le public dans et autour de la fosse. Une configuration qui permet une belle communion entre les artistes et un public d'amateurs passionnés (les tee-shirts aux couleurs de Night Verses ou de Dvne sont nombreux).

Nous avions vu DVNE au Petit Bain en juin 2024 (ici). Nous sommes heureux de les revoir ce soir. Dvne est un groupe composé de cinq membres. Le groupe commence avec « Sì-XIV ». La musique évocatrice de Dvne nous emporte dans son vaste univers. Les structures complexes sont mises en valeur par un son qui rend audible chaque instrument et chaque voix. Les deux guitaristes et le claviériste sont au chant, alternant chant clair et growl hurlé, comme sur « Eleonora ».

 

 

 

Entre passages hypnotiques et accélérations énergiques, Dvne envoûte par la qualité de ses mélodies. Le guitariste français Victor Vicart nous salue, visiblement ravi de l'accueil pour ce troisième concert du groupe à Paris (les deux précédents c'était au Petit Bain en 2021 et en 2024). L'enchaînement de « Reaching for Telos », « Plērōma » et « Abode of the Perfect Soul » est riche en créativité et en atmosphères. Dvne prend un plaisir communicatif à jouer ces morceaux cinématiques. Le public apprécie et applaudit avec chaleur. « Cobalt Sun Necropolis » conclut le concert de manière épique jusqu'à son final puissant. Dvne quitte la scène sous les applaudissements nourris du public.

 

* Setlist Dvne :

1. Sì-XIV
2. Eleonora
3. Reaching for Telos
4. Plērōma
5. Abode of the Perfect Soul
6. Cobalt Sun Necropolis

Chaque son a une couleur dans la vallée de la nuit. C'est le titre du dernier album de Night Verses. Le trio instrumental nous emmène dans son monde. Le son est limpide. Nous apprécions les effets de guitare, les mille détails de la batterie, la vibration de la basse. Sans chanteur depuis deux albums, Night Verses parvient à rendre son concert passionnant de bout en bout. L’atmosphère est immersive. Le guitariste Nick DePirro nous passionne avec ses accords, ses harmoniques et une utilisation créative de la pédale whammy pour des effets sonores subtiles. Le groove de la basse de Reilly Herrera peut se faire inquiétant (une pensée pour Tool).

 

 

 

En fond de scène le groupe projette un collage d'images de films qui inspirent sa musique. Des images de science-fiction, de fantastique, de bizarre entre rêve et cauchemar. L'assemblage frénétique d'images puissantes sidère l'esprit (jetez un coup d'œil sur la vidéo ici). Sur scène les deux guitaristes sont statiques, concentrés sur leurs instruments. C'est le batteur Aric Importa qui capte l'attention. Son kit est disposé au centre de la scène (là où Dvne place le batteur sur la droite de la scène). Aric Importa mouline des bras, hurle parfois, bondit à plusieurs reprises au dessus de sa batterie. Sa technique est impressionnante et il assure le spectacle. L'énergie de Night Verses est intense. La fosse bouge avec ardeur (slam compris). Le guitariste Nick DePirro prend le micro pour souligner la joie du groupe de jouer à Paris si loin de sa Californie natale. Le concert de Night Verses est audacieux et captivant. Le public conquis applaudit la remarquable prestation avec enthousiasme.

 

* Setlist Night Verses :

1. Arrival
2. Trading Shadows
3. Vice Wave
4. 8 Gates of Pleasure
5. Åska (Partial)
6. Rose Wire
7. Karma Wheel
8. Desire to Feel Nothing
9. Bound to You
10. Love in a Liminal Space
11. Copper Wasp
12. Encore:
13. Phoenix V Invocation

Nous avons passé une superbe soirée dynamique et hypnotique avec deux groupes de grande qualité.