Andres Serrano - Maison Européenne de la Photographie - Paris - du 09/11/2016 au 29/01/2017
ARTISTE AFFAME SANS-ABRI
L’exposition à la MEP propose une série de portraits réalisés par Andres Serrano
Quand nous pénétrons dans la première salle de l’exposition nous sommes impressionnés par la taille immense des tirages. Les portraits laissent à voir tous les pores de la peau, le duvet des joues, la calotte légèrement saillante de la cornée. Il s'agit d'une sélection d’œuvres de la série "America", réalisée après la tragédie du 11 septembre. Les personnes sont d'origines diverses, couleur de peau, âge, milieu social. Nous poursuivons avec des portraits de la série "The Klan" (des membres du Ku Klux Klan donc). La série "Cuba" a été réalisée lors de la première visite du photographe sur l'île. Peut-être trop personnelle à l'auteur, la série présente à notre avis un moindre intérêt. En revanche la deuxième partie de l’exposition est remarquable. Elle est consacrée aux travaux de Andres Serrano concernant les sans-abri. L'installation "Signs of the Times" présente des pancartes en carton recueillies par le photographe auprès des sans-abri. Les portraits sont ceux de new-yorkais ("Nomads" et "Residents of New York") et de bruxellois ("Denizens of Brussels"). Ces hommes et ces femmes, souvent invisibles ou croisés le temps d'un regard furtif, s'offrent à nos yeux dans toute leur humanité, avec une beauté inattendue. Andres Serrano réintroduit ces personnes dans la société.
L’exposition à la MEP propose une série de portraits réalisés par Andres Serrano
Quand nous pénétrons dans la première salle de l’exposition nous sommes impressionnés par la taille immense des tirages. Les portraits laissent à voir tous les pores de la peau, le duvet des joues, la calotte légèrement saillante de la cornée. Il s'agit d'une sélection d’œuvres de la série "America", réalisée après la tragédie du 11 septembre. Les personnes sont d'origines diverses, couleur de peau, âge, milieu social. Nous poursuivons avec des portraits de la série "The Klan" (des membres du Ku Klux Klan donc). La série "Cuba" a été réalisée lors de la première visite du photographe sur l'île. Peut-être trop personnelle à l'auteur, la série présente à notre avis un moindre intérêt. En revanche la deuxième partie de l’exposition est remarquable. Elle est consacrée aux travaux de Andres Serrano concernant les sans-abri. L'installation "Signs of the Times" présente des pancartes en carton recueillies par le photographe auprès des sans-abri. Les portraits sont ceux de new-yorkais ("Nomads" et "Residents of New York") et de bruxellois ("Denizens of Brussels"). Ces hommes et ces femmes, souvent invisibles ou croisés le temps d'un regard furtif, s'offrent à nos yeux dans toute leur humanité, avec une beauté inattendue. Andres Serrano réintroduit ces personnes dans la société.
"Derrière chaque 'sans-abri' se déploie une histoire
qui pourrait être la nôtre"
qui pourrait être la nôtre"
Andres Serrano - Maison Européenne de la Photographie - Paris - du 09/11/2016 au 29/01/2017
Reviewed by Concerts expos by Pat
on
décembre 26, 2016
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