Jacques Dutronc - Zenith - Paris - 14/01/2010 - Compte rendu de concert - Concert review

17 ans se sont passés depuis la dernière tournée de Jacques Dutronc. Autant dire que ce soir il y a dans la salle des personnes qui étaient tout juste nées lors de la tournée de 1992-1993. Places assises ce soir, même dans la fosse. Assis au troisième rang face à la scène, je suis bien placé pour profiter du spectacle.

Les musiciens de Jacques Dutronc arrivent sur scène et démarre le show avec du gros son. Deux guitares, basse, batterie et claviers. Du rock. Jacques Dutronc apparaît assis dans un fauteuil. Il se lève, se dirige vers le micro et entame "Et moi et moi et moi". La voix est superbe. Je trouve que c'est très agréable de l'entendre en concert. Dutronc enchaîne les morceaux en les lançant avec une courte phrase à chaque fois. Il remercie beaucoup le public. Les musiciens assurent une rythmique bien pêchue. Les soli de guitare sont très bien exécutés, quoi qu'un oil trop convenus à mon goût. Ceci dit ce ne sont pas les soli de guitare qui comptent dans les chansons de Dutronc. La multitude de soli est plutôt la bienvenue en fait et dynamisent les chansons.

Le jeu de lumières est splendide. Les musiciens sont tous habillés en noir. La scène est en noir et blanc. Des miroirs inclinables renvoient la lumière et créent des atmosphères très variées et très jolies, toujours dans des dominantes monochromes. Seules touches de couleur : les diverses guitares et les habits rouge d'une femme qui viendra danser à plusieurs reprises. Une choriste-flûtiste vient également rejoindre le groupe.

L'ambiance est bien sympa, professionnelle même si on sent que le show se cherche encore par moment. Le prompteur devant la scène semble être le bienvenu (et aidera notamment Vincent Lindon venu faire un duo avec Jacques Dutronc).

Les chansons défilent. Un sacré paquet de chouettes morceaux! Pour les 4 derniers morceaux, Dutronc nous invite à nous lever. C'est plus sympa d'être debout pour un concert (à mon goût). Après un morceau festif durant lequek nous hurlons et tapons dans nos mains, j'apprécie un final haut en rythmes avec des versions très dynamiques de "la fille du père Noël" ou de "Et moi et moi et moi". Jacquues Dutronc se permet en effet de reprendre en final 3 des chansons déjà chantées précédemment dans la soirée. Bien chanté, rien à dire, sauf que personnellement j'aurais bien troquer ce triple doublé final contre trois autres chansons (au hasard Balthazar j'aurais bien écouté "Opium" ou "l'âme-soeur").

Au final une bien belle soirée.

Nota : le groupe est constitué de Jannick Top à la basse, Yves Sanna à la batterie, Fred Chappelier à la guitare, Bernard Arcadio aux claviers, Sophie Braconnier à la flûte et aux choeurs, sans oublier Erdal Kicilkay à la direction artistique.

Setlist :

1 - Et moi, et moi, et moi
2 - On nous cache tout, on nous dit rien
3 - Comment elles dorment
4 - Qui se soucie de nous
5 - La fille du père Noël
6 - L’opportuniste
7 - Gentleman cambrioleur
8 - L’hymne à l’amour (moi l’nœud!)
9 - Le plus difficile
10 - La nappe du restaurant
11 - Tous les goûts sont dans ma nature
12 - J’aime les filles
13 - Les play-boys
14 - Fais pas ci fais pas ça
15 - Madame l’existence
16 - Les cactus
17 - Le petit jardin
18 - Il est cinq heures, Paris s’éveille
19 - La compapade
20 - Merde in France (cacapoum)
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21 - Et moi, et moi, et moi
22 - La fille du père Noël
23 - Les cactus