ROME – Kali Yuga Über Alles
Un extrait de l'album « The Lone Furrow » de ROME.
Le narrateur au début de la chanson est le philosophe Roger Scruton.
« Je pense que l'une des choses les plus tristes du monde moderne, en partie conséquence de la télévision, c'est que les gens vivent le moment présent dans une toute petite tranche de temps, qu'ils reportent avec eux, mais il ne reste rien et il n'y a rien dans leur expérience qui résonne à travers les siècles, parce que les siècles pour eux sont complètement sombres, juste des couloirs non éclairés où ils titubent dans un faible halo de lumière »
Jérôme Reuter, chanteur et parolier de Rome, a les paroles suivantes :
« Ce n'est pas en fuyant les ténèbres que tu connaîtras la lumièrePas de champs sacrés de bois vivant, de pierre vivanteEt dans les pièces de ta maison stériletu réassembles le langage pour éviter les faits »
L'album
« The Lone Furrow » a tout l'air d'être de haute tenue. J'ai en main
mon billet pour voir Rome en première partie de Primordial à Paris quand
le virus le permettra.
La
citation du philosophe Roger Scruton m'interpelle. Je lis également
qu'il a écrit ceci, il va falloir que je m'intéresse à ses écrits.
« Il y a deux grandes conceptions de la politique. L’une où elle n’est pas l’entièreté de la vie mais juste une petite partie. On se met d’accord malgré des divergences d’intérêts, on fait des compromis. L’autre conception est la conception exorbitante de la politique héritée de Lénine, Marx, de la révolution française ou du nazisme. La politique est alors une vision entière qui organise la vie de tous et à laquelle chacun participe, avec pour résultat le chaos et les millions de morts »
Le chaos ? Il en est question dans la partie récitée en finnois à la fin de la chanson (je traduis comme je peux) :
« Je te laisserai dans le chaos qui n'est plus visible parce que je suis dans l'œil de la tempête »
ROME – Kali Yuga Über Alles
Reviewed by Concerts expos by Pat
on
août 04, 2020
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