Die Krupps - Le Divan du Monde - Paris - 15/09/2015 - Compte-rendu de concert - Concert review
LA VAGUE DEFERLANTE
Die Krupps joue au Divan du Monde. Percutant.
J'avais vu Die Krupps à la Loco en 2008. J'étais ressorti avec un large sourire. C'est avec plaisir que je viens prendre une nouvelle dose de métal industriel.
La salle du Divan du Monde est en petite configuration en raison d'une faible affluence. Dommage, les amateurs de métal électro-indus teuton se font rare ce soir. Le balcon est d'ailleurs fermé pour densifier le public dans la fosse.
Je loupe les deux première parties et j'arrive juste avant le début de la tête d'affiche. Nous commandons une bière pression. On nous sert de la pisse d'âne imbuvable (renseignement pris, c'est de la Bavaria). Nous nous rabattons vite sur une Corona en bouteille. J'espère que le choix de bières se sera amélioré d'ici au prochain concert.
Die Krupps arrive sur scène. D'emblée le son est fort, clair, précis, très percutant. On se prend une puissante vague d'énergie dans la tronche.
L'avant-dernier album, "The Machinists of Joy", avait vu le retour des synthés et séquenceurs qui ont construit il y a maintenant 35 ans le son initial de Die Krupps, à savoir un EBM bien pêchu. Le nouvel album "V - Metal Machine Music" fait lui la part belle aux guitares, revenant au son industriel métal développé par le groupe dans les années 90. Dans la lignée du son du dernier album, les deux guitaristes sont ce soir présents sur tous les morceaux et durcissent le son de Die Krupps de leurs riffs acérés. Les sons électroniques sont bien là mais sont en retrait. Tous les musiciens jouent à fond, pied au plancher. C'est tonique, très viril, extrêmement percutant. J'attends qu'une pause nous laisse respirer, que Die Krupps lâche la bride. J'attendrai tout le concert. Sans répit, Die Krupps enchaîne les morceaux, tous plus entraînants les uns que les autres. Le groupe n'hésite pas à mettre en avant son dernier album, y puisant allégrement cinq morceaux (dont un écrasant "Road Rage Warrior"). La recette fonctionne toujours, à base de gros beats mélangés avec des guitares Thrash, le tout agrémenté d'un chant captivant et de refrains entêtants. Die Krupps joue avec plaisir, ça se voit et ça s'entend. L'enchaînement des derniers morceaux achèvent de soulever la fosse. "Metal Machine Music" met nos oreilles à rude épreuve avec le rendu cru de son solo de xylophone en barres de fer. "To The Hilt" est un hymne imparable qui vous donne envie de danser. "Fatherland" est une merveille, avec sa structure dramatique et son refrain épique repris en choeur par le public. L'impeccable "Machineries of Joy" nous apporte une seconde couche de frappe de tuyaux. Die Krupps termine le concert au rythme soutenu de "Bloodsuckers".
Une belle soirée boostée à la testostérone.
Die Krupps joue au Divan du Monde. Percutant.
J'avais vu Die Krupps à la Loco en 2008. J'étais ressorti avec un large sourire. C'est avec plaisir que je viens prendre une nouvelle dose de métal industriel.
La salle du Divan du Monde est en petite configuration en raison d'une faible affluence. Dommage, les amateurs de métal électro-indus teuton se font rare ce soir. Le balcon est d'ailleurs fermé pour densifier le public dans la fosse.
Je loupe les deux première parties et j'arrive juste avant le début de la tête d'affiche. Nous commandons une bière pression. On nous sert de la pisse d'âne imbuvable (renseignement pris, c'est de la Bavaria). Nous nous rabattons vite sur une Corona en bouteille. J'espère que le choix de bières se sera amélioré d'ici au prochain concert.
Die Krupps arrive sur scène. D'emblée le son est fort, clair, précis, très percutant. On se prend une puissante vague d'énergie dans la tronche.
L'avant-dernier album, "The Machinists of Joy", avait vu le retour des synthés et séquenceurs qui ont construit il y a maintenant 35 ans le son initial de Die Krupps, à savoir un EBM bien pêchu. Le nouvel album "V - Metal Machine Music" fait lui la part belle aux guitares, revenant au son industriel métal développé par le groupe dans les années 90. Dans la lignée du son du dernier album, les deux guitaristes sont ce soir présents sur tous les morceaux et durcissent le son de Die Krupps de leurs riffs acérés. Les sons électroniques sont bien là mais sont en retrait. Tous les musiciens jouent à fond, pied au plancher. C'est tonique, très viril, extrêmement percutant. J'attends qu'une pause nous laisse respirer, que Die Krupps lâche la bride. J'attendrai tout le concert. Sans répit, Die Krupps enchaîne les morceaux, tous plus entraînants les uns que les autres. Le groupe n'hésite pas à mettre en avant son dernier album, y puisant allégrement cinq morceaux (dont un écrasant "Road Rage Warrior"). La recette fonctionne toujours, à base de gros beats mélangés avec des guitares Thrash, le tout agrémenté d'un chant captivant et de refrains entêtants. Die Krupps joue avec plaisir, ça se voit et ça s'entend. L'enchaînement des derniers morceaux achèvent de soulever la fosse. "Metal Machine Music" met nos oreilles à rude épreuve avec le rendu cru de son solo de xylophone en barres de fer. "To The Hilt" est un hymne imparable qui vous donne envie de danser. "Fatherland" est une merveille, avec sa structure dramatique et son refrain épique repris en choeur par le public. L'impeccable "Machineries of Joy" nous apporte une seconde couche de frappe de tuyaux. Die Krupps termine le concert au rythme soutenu de "Bloodsuckers".
Une belle soirée boostée à la testostérone.
Setlist :
- Crossfire
- The Dawning of Doom
- Isolation
- Risikofaktor
- Kaltes Herz
- Battle Extreme
- Odyssey of the Mind
- Scent
- Alive In A Glass Cage
- Road Rage Warrior
- Black Beauty White Heat
- Fly Martyrs Fly
- Nazis Auf Speed
- Metal Machine Music
- Robo Sapien
- To The Hilt
- Fatherland
- Machineries of Joy
- Bloodsuckers
Die Krupps - Le Divan du Monde - Paris - 15/09/2015 - Compte-rendu de concert - Concert review
Reviewed by Concerts expos by Pat
on
septembre 26, 2015
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