Blondie - Rock en Seine - Domaine national de Saint-Cloud - 22/08/2014 - Compte-rendu de concert - Concert review
HISTOIRE DE BLONDE
Blondie joue à Rock en Seine. Impression mitigée
Vous connaissez l'histoire de la blonde? Le groupe Blondie se forme en 1975 à New-York, la chanteuse Debbie Harry enflamme les oreilles, les yeux et les coeurs, les morceaux sont des hits (40 millions d'album vendus à ce jour). le groupe se sépare en 1982. En 1997 Blondie fait son come-back avec nouveaux albums et tournées.
40 ans après ses débuts, que reste-il de ce groupe de la scène pop punk des années 70. Les années 70 soit bien avant la naissance de la majorité des personnes assistant au concert. Blondie fût un groupe pionnier dans le mélange subtil des styles musicaux (disco, pop, rap, reggae, punk, new wave). Quand, en 1980, Blondie incorpore un passage rap sur la chanson "Rapture" c'est une révolution sonore (contemporaine d'une autre déflagration sonore, l'album "Sandinista" de The Clash).
Ce jour à Rock en Seine, ce qui me frappe d'emblée c'est la voix de Debbie Harry. La dame a 69 ans. Les cordes vocales ont vieilli. C'est bien naturel, ça nous arrive(ra) à toutes et tous. Sauf que ça s'entend. Beaucoup. Sur les anciens morceaux j'ai la désagréable et persistante sensation que Debbie est aidée, pour ne pas dire remplacée (soit par des bandes pré-enregistrées, soit par une chanteuse l'épaulant en coulisses). La sensation s'estompe sur les morceaux les plus récents du groupe, sur lesquels Debbie peut poser un chant correspondant à ses aptitudes actuelles. Les morceaux anciens sont également joués à un rythme plus lent. C'est criant sur "Call me", chanson sur laquelle le public chante au début avec deux longueurs d'avance avant de se raviser et de ralentir. Car oui le public est chaud. L'accueil émotionnel de la foule au début de "Call me" me file la larme à l'oeil. Malgré le poids des années sur la voix de Debbie, le groupe s'en sort plutôt pas mal en privilégiant les morceaux plus récents, évitant ainsi les peu flatteuses comparaisons. Autre bon point, très bon point même, la section rythmique basse/batterie est impeccable. Le batteur historique du groupe, Clement "Clem" Burke, est juste stupéfiant. Sens du rythme, précision du groove, puissance de la frappe, créativité des motifs. L'écouter et le regarder jouer est un régal. Les guitaristes (dont le fondateur Chris Stein) jouent un peu trop en retrait à mon goût mais se lâchent in fine sur "Atomic" et "Heart of Glass".
Au final mon impression est mitigée. Malgré l'excellence des morceaux (quels hits!), le poids des années est lourd à porter et a considérablement freiné le concert.
Blondie joue à Rock en Seine. Impression mitigée
Vous connaissez l'histoire de la blonde? Le groupe Blondie se forme en 1975 à New-York, la chanteuse Debbie Harry enflamme les oreilles, les yeux et les coeurs, les morceaux sont des hits (40 millions d'album vendus à ce jour). le groupe se sépare en 1982. En 1997 Blondie fait son come-back avec nouveaux albums et tournées.
40 ans après ses débuts, que reste-il de ce groupe de la scène pop punk des années 70. Les années 70 soit bien avant la naissance de la majorité des personnes assistant au concert. Blondie fût un groupe pionnier dans le mélange subtil des styles musicaux (disco, pop, rap, reggae, punk, new wave). Quand, en 1980, Blondie incorpore un passage rap sur la chanson "Rapture" c'est une révolution sonore (contemporaine d'une autre déflagration sonore, l'album "Sandinista" de The Clash).
Ce jour à Rock en Seine, ce qui me frappe d'emblée c'est la voix de Debbie Harry. La dame a 69 ans. Les cordes vocales ont vieilli. C'est bien naturel, ça nous arrive(ra) à toutes et tous. Sauf que ça s'entend. Beaucoup. Sur les anciens morceaux j'ai la désagréable et persistante sensation que Debbie est aidée, pour ne pas dire remplacée (soit par des bandes pré-enregistrées, soit par une chanteuse l'épaulant en coulisses). La sensation s'estompe sur les morceaux les plus récents du groupe, sur lesquels Debbie peut poser un chant correspondant à ses aptitudes actuelles. Les morceaux anciens sont également joués à un rythme plus lent. C'est criant sur "Call me", chanson sur laquelle le public chante au début avec deux longueurs d'avance avant de se raviser et de ralentir. Car oui le public est chaud. L'accueil émotionnel de la foule au début de "Call me" me file la larme à l'oeil. Malgré le poids des années sur la voix de Debbie, le groupe s'en sort plutôt pas mal en privilégiant les morceaux plus récents, évitant ainsi les peu flatteuses comparaisons. Autre bon point, très bon point même, la section rythmique basse/batterie est impeccable. Le batteur historique du groupe, Clement "Clem" Burke, est juste stupéfiant. Sens du rythme, précision du groove, puissance de la frappe, créativité des motifs. L'écouter et le regarder jouer est un régal. Les guitaristes (dont le fondateur Chris Stein) jouent un peu trop en retrait à mon goût mais se lâchent in fine sur "Atomic" et "Heart of Glass".
Au final mon impression est mitigée. Malgré l'excellence des morceaux (quels hits!), le poids des années est lourd à porter et a considérablement freiné le concert.
* Setlist :
- One Way or Another
- Rave
- Hanging on the Telephone (The Nerves cover)
- Mile High
- Call Me
- Maria
- Euphoria
- A Rose by Any Name
- Rapture
- Atomic
- Sugar on the Side
- Heart of Glass
Retour au début de mon compte-rendu de Rock en Seine 2014
Blondie - Rock en Seine - Domaine national de Saint-Cloud - 22/08/2014 - Compte-rendu de concert - Concert review
Reviewed by Concerts expos by Pat
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septembre 03, 2014
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