Jacques Higelin - Casino de Paris - 10/06/2013 - Compte-rendu de concert - Concert review
LA NUIT PROMET D'ETRE BELLE
Higelin lance ses escouades d'éclairs de brume et de mirages à l'assaut du Casino de Paris.
Setlist :
Higelin lance ses escouades d'éclairs de brume et de mirages à l'assaut du Casino de Paris.
Irradiant
Jacques Higelin nous est revenu au printemps avec un album calme et joyeux, "Beau Repaire", contrastant avec la mélancolie et la fougue des deux précédents albums ("Amor Doloroso" et "Coup de foudre"). L'artiste nous dévoile ce soir, en concert, ses nouvelles chansons. De fait il teste leur effet sur le public. Certaines nouvelles chansons ne demandent qu'à se déployer au fur et à mesure des concerts, d'autres ne vivront que le temps de cette tournée. Quoi qu'il en soit, Higelin fait le pari de jouer principalement son nouvel album, là où d'autres auraient joué la facilité (les morceaux d'anthologie de Jacques sont nombreux et permettraient allégrement de faire un spectacle sans risque). Alors Higelin risque. Parfois le résultat est somptueux (superbe duo avec la violoncelliste Sonia Wieder-Atherton), parfois moins (le duo avec Sandrine Bonnaire est touchant grâce à la magie qui opère entre les deux personnes, la chanson en elle-même restant à mon goût trop classique).
Jacques Higelin, comme à son habitude, n'en fait qu'à sa tête, il avance, il s'arrête, il improvise toujours et encore, trébuche parfois, se relève toujours, savourant l'effet produit par les chansons, notant ce qui fait réagir le public afin d'en tenir compte pour les prochains concerts.
La magie de Higelin est là, dans le rapport au public. Au delà de la qualité seule des chansons, qui est déjà impressionnante, Jacques Higelin cherche l'osmose, la fusion, le contact avec les personnes. Le concert démarre pourtant avec difficulté sur les tous premiers morceaux. Là où je suis situé au début, côté droit de la scène à mi-parcours de la fosse, le son est confus, la basse écrase les autres instruments (le piano est inaudible, les percussions idem, les paroles sont incompréhensibles). Tant et si bien que je me replie stratégiquement, avec ma compagne, vers la console, ce qui nous éloigne certes de la scène mais règle de fait les soucis de mise en place du son. Nous pouvons dès lors nous concentrer sur l'émotion générée par la communion entre Higelin et le public, communion acquise après une interprétation fougueuse de "Mona Lisa Klaxon". A partir de là l'artiste laisse parler son coeur, ses tripes très librement, nous emportant dans un tourbillon émotionnel, alternant morceaux joyeux et complaintes
mélancoliques.
Si Higelin avait jouer de la guitare tout au long du précédent concert à la Cigale, il se concentre ce soir sur le chant, ne s'asseyant qu'occasionnellement pour jouer au piano ou à l'accordéon. Parmi les surprises de ce soir, j'ai un faible pour la reprise de cette chanson fabuleuse intitulée "je suis mort qui, qui dit mieux".
Cerises sur le gâteau, Jacques Higelin est secondé par des musiciens enthousiastes (dont Mahut, le compère venu d'ailleurs, et Alice Botté, vu récemment avec Hubert-Félix Thiéfaine à l'Olympia). Edith Fambuena rejoint la troupe à la guitare pour mon plus grand plaisir et Izia vient irradier la scène de sa voix et de sa présence. Higelin, porté par l'ambiance dans la salle, oublie carrément de sortir au moment du rappel (y'a que lui pour faire ça, j'adore!). Le spectacle se termine par une version foudroyante du morceau "Irradié".
Jacques Higelin, comme à son habitude, n'en fait qu'à sa tête, il avance, il s'arrête, il improvise toujours et encore, trébuche parfois, se relève toujours, savourant l'effet produit par les chansons, notant ce qui fait réagir le public afin d'en tenir compte pour les prochains concerts.
La magie de Higelin est là, dans le rapport au public. Au delà de la qualité seule des chansons, qui est déjà impressionnante, Jacques Higelin cherche l'osmose, la fusion, le contact avec les personnes. Le concert démarre pourtant avec difficulté sur les tous premiers morceaux. Là où je suis situé au début, côté droit de la scène à mi-parcours de la fosse, le son est confus, la basse écrase les autres instruments (le piano est inaudible, les percussions idem, les paroles sont incompréhensibles). Tant et si bien que je me replie stratégiquement, avec ma compagne, vers la console, ce qui nous éloigne certes de la scène mais règle de fait les soucis de mise en place du son. Nous pouvons dès lors nous concentrer sur l'émotion générée par la communion entre Higelin et le public, communion acquise après une interprétation fougueuse de "Mona Lisa Klaxon". A partir de là l'artiste laisse parler son coeur, ses tripes très librement, nous emportant dans un tourbillon émotionnel, alternant morceaux joyeux et complaintes
mélancoliques.
Si Higelin avait jouer de la guitare tout au long du précédent concert à la Cigale, il se concentre ce soir sur le chant, ne s'asseyant qu'occasionnellement pour jouer au piano ou à l'accordéon. Parmi les surprises de ce soir, j'ai un faible pour la reprise de cette chanson fabuleuse intitulée "je suis mort qui, qui dit mieux".
Cerises sur le gâteau, Jacques Higelin est secondé par des musiciens enthousiastes (dont Mahut, le compère venu d'ailleurs, et Alice Botté, vu récemment avec Hubert-Félix Thiéfaine à l'Olympia). Edith Fambuena rejoint la troupe à la guitare pour mon plus grand plaisir et Izia vient irradier la scène de sa voix et de sa présence. Higelin, porté par l'ambiance dans la salle, oublie carrément de sortir au moment du rappel (y'a que lui pour faire ça, j'adore!). Le spectacle se termine par une version foudroyante du morceau "Irradié".
Une fois de plus, Higelin nous a enchanté.
Setlist :
- Délire d'alarme
- Seul
- Ballade au bord de l'eau
- J'suis qu'un grain de poussière
- Mona Lisa Klaxon
- Rendez-vous en gare d'Angoulème
- Tu m'as manqué
- Chanson
- Etre là être en vie
- Duo d'anges heureux (avec Edith Fambuena et Sandrine Bonnaire)
- Hey Man (avec Edith Fambuena)
- Je suis mort qui qui dit mieux
- Le berceau de la vie
- La joie de vivre
- La rousse au chocolat
- L'accordéon
- Tomorrow Morning
- Château de sable (avec Sonia Wieder-Atherton)
- Ballade pour Izia (avec Izia)
- Champagne
- Irradié
Jacques Higelin - Casino de Paris - 10/06/2013 - Compte-rendu de concert - Concert review
Reviewed by Concerts expos by Pat
on
juin 10, 2013
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