Neil Young - Grand Rex - Paris - 15 février 2008 - Compte-rendu de concert - Concert review

FROM HANK TO HENDRIX

Neil Young joue au Grand Rex à Paris

Dans la salle autour de moi j'entends parler polonais, allemands. Des gens sont venus de loin pour voir Neil Young.
La scène du Grand Rex est un joyeux bric-à-brac ce soir. Des enseignes. Des cartons. Des caisses. Des toiles peintes. Un sacré décor.


* Pegi Young : 
Pegi est l'épouse de Neil. Elle chante de la country, du folk. Une heure de musique bien sympa.

Pendant l'entracte un peintre habillé en veste rouge et chapeau blanc vient terminer certaines des toiles qui parsèment les lieux. Son nom est Eric Johnson.
Une voix dans les enceintes nous prévient que ce n'est pas la peine de hurler pour réclamer tel ou tel morceau vu que Neil Young sait exactement ce qu'il va jouer et se tiendra à ce qu'il a prévu.

* Neil Young
Neil Young rentre lentement sur scène (il est effectivement très grand) et vient s'asseoir sur une chaise au milieu d'un demi cercle de 8 guitares acoustiques.
Il attaque par "From Hank To Hendrix". Quelle voix, c'est hallucinant ce qu'il dégage en direct. Je suis très ému. Neil Young enchaîne avec mon morceau favori de tout son répertoire, l'immense "Ambulance Blues".
Neil Young va s'installer DOUCEMENT au piano pour un superbe morceau. Changement de piano, toujours en se déplaçant comme un somnambule. Vu la qualité de l'interprétation des chansons, je me doute que Neil Young s'amuse avec nous en surjouant le gars fatigué, muet (pas un mot de sa part entre les morceaux). Ah, enfin, Neil Young finit par lâcher quelques mots. Quelqu'un lance alors : "That's beautiful music". Et Neil Young de lâcher un laconique "Thank you". Fin de cette partie acoustique tout bonnement magique. Quelle puissance. Quelle émotion.

La scène est remaniée pendant l'entracte. Un nombre impressionnant de guitares électriques. Une batterie. Finies les chaises. ça va être électrique.
Eric Johnson continue ses toiles.


Deuxième partie électrique. Fini de faire croire qu'il est tout faible, Neil Young revient sur scène et gesticule de long en large, maltraitant sa Gibson et hurlant ses vocaux. Gros son. Ce soir il y a Ben Keith aux claviers, Rick Rosas à la basse et Ralph Molina à la batterie. Eric Johnson pendant le show finit ses toiles en y indiquant le titre du morceau à venir. Il tourne alors sa toile vers le public pour annoncer le morceau suivant. Amusant. "No Hidden Path" est un gros morceau de bravoure. Neil Young fait parler sa guitare pendant ce morceau fleuve de près de 20 minutes. L'occasion de voir Neil Young à l'oeuvre sur sa gratte, sortant des sons incroyables tout en déambulant en long et en large. Un grand moment. Sortie de scène. Retour pour un "Rockin' In The Free World" avec un public DEBOUT (difficile de faire autrement). Fin du show avec "The Sultan", morceau instrumental durant lequel un grand gaillard vient sur scène pour faire retentir à intervalles réguliers un énorme gong.


En résumé une scène bien remplie, une heure de première partie, une heure acoustique et une heure et demi électrique. Un bien beau concert. C'était très émouvant pour moi de voir enfin Neil Young et de ressentir sa musique avec l'intensité du live.

Setlist :
Set Acoustique :
  1. From Hank To Hendrix
  2. Ambulance Blues
  3. Sad Movies
  4. A Man Needs A Maid
  5. No One Seems To Know
  6. Try
  7. Harvest
  8. After The Gold Rush
  9. Mellow My Mind
  10. Love Art Blues
  11. The Needle And The Damage Done
  12. Heart Of Gold
Set électrique :
  1. Mr. Soul
  2. Don't Cry No Tears
  3. Dirty Old Man
  4. Spirit Road
  5. Bad Fog Of Loneliness
  6. Winterlong
  7. Oh, Lonesome Me
  8. The Believer
  9. No Hidden Path
Rappel 1 :
  1. Cinnamon Girl
  2. Rockin' In The Free World
Rappel 2 :
  1. The Sultan
Neil Young - Grand Rex - Paris - 15 février 2008 - Compte-rendu de concert - Concert review Neil Young - Grand Rex - Paris - 15 février 2008 - Compte-rendu de concert - Concert review Reviewed by Concerts expos by Pat on septembre 26, 2009 Rating: 5

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